En cet été 2016, le Brésil est consumé par le scandale du Lava Jato et sa présidente, Dilma Rousseff sur le point d’être victime d’un coup d’État politico-juridico-médiatique. J’assiste à son procès diffusé depuis des jours sur les chaînes de télé dans chaque foyer, et sur les écrans plats des restaurants et des bars. Ce pays que j’ai connu lors de la folle espérance des années Lula et des améliorations sociales notoires qui s’en sont suivies est en train de connaître de nouveau des heures sombres.
Je retrouve mes parcours familiers, passe du temps avec mes amis, ma filleule et sa famille. Paolo, le père est chercheur d’or et m’amène visiter une mine d’or à ciel ouvert. L’énergie du changement dans ce pays tant au niveau individuel que social est impressionnant.Le Brésil est à chaque fois que je le visite, un pays où j’aimerais rester pour y vivre, et un pays dont je m’arrache à chaque départ. En me conduisant à l’aéroport, Angelica et moi parlons des liens qui se tissent au fil du temps et qui font qu’un pays un jour étranger, devienne peu à peu son deuxième chez soi.