Ce n’est pas n’importe quelle nuit pour François…
C’est celle qui clôture sa fête de départ à la retraite.
Alors que Kévin, son fils unique, se propose de ranger après le départ des
derniers invités, François ne veut pas tourner la page.
Il a des choses à dire à Kévin, la trentaine, sur le temps qui passe, sur la mort,
sur le bonheur, sur ses souvenirs,…
Kévin doit savoir que la vie n’est qu’une longue semaine qui s’étire et qui finit
toujours par un dimanche.
Père et fils ne sont pas dupes de ce testament décalé, grinçant et pudique.
Dans leur famille monoparentale, ils se redécouvrent l’un l’autre sous un jour
nouveau et se partagent enfin les confidences refoulées. La joie de vivre est
restée intacte, le temps est suspendu.
On vit soixante dix minutes d’attachement sincère, mutuel et aimant. Une vie
réelle de théâtre contemporain jusqu’au lever du soleil.